GROUPE FLA
CAMERA OBSURA
Producteur SO PRODUCTION
Une adolescente est victime d’un terrible accident de la route. Mais est-ce bien un accident ?
Lorsqu’elle ouvre enfin les yeux, c’est pour tomber jusqu’à un univers étrange, reflet des anciens mythes. Ne sachant plus qu’elle est ni ce qu’elle fait ici, elle rencontre Orphée, un jeune garçon fuyant de mystérieux chasseurs.« Je pourrais t’appeler… Eurydice ?C’est un joli prénom tu ne trouve pas ? … Va t’elle retrouver son chemin de vie …»
TATSU
Note d’intention artistique
CAMERA OBSCURA est un spectacle modulable, à géométrie variable qui se joue sur et hors la scène. Il se veut transversale par les échanges et les rencontres.
Imaginer, composer, explorer, mélanger, partager, associer, telle sont les impulsions que Guillaume Antonicelli, Philippe Gilbert du groupe FLA et Olivier Glon , Designer / Artistes plasticiens ont voulu initié : un spectacle graphique et musical où la musique est en constante interaction, avec une dynamique circulaire entre les différentes expressions artistiques.
Cette création n’est pas seulement le fait de professionnels qui en est le socle, le point d’appui. Notre volonté est de l’enrichir avec la vision d’artistes amateurs, présents sur les territoires des lieux de représentation, avec des expressions aussi diverses que le théâtre, la danse, le cirque, l’art numérique, l’art plastique…
Camera Obscura est l’expression de mondes oniriques et baroques, traversés par deux adolescents obligés de fuir devant un danger qu’ils n’arrivent pas à identifier. Pour raconter cette histoire universelle nos inspirations sont aussi diverses que les tableaux de Jérôme Bosch, le concept de samsara hindouiste, les masques de James Ensor ou bien encore le « Chant de la perle » des gnostiques.
Ce spectacle traite notamment de la difficulté d’être soi.
Que veut dire être soi? C’est à la fois être unique et distinct. L’apparition de l’individu comme entité propre peut être source d’épanouissement et d’émancipation. Cependant, il arrive que la différence et la manque d’altérité soient aussi cause de difficultés. En tant qu’entité artistique, ce spectacle évoque avec pudeur ces réalités si souvent invisibles et dissimulées.
TATSU
Camera Obscura_ Durée 50 min - A partir de 11-12 ans
Sur une idée originale de : Guillaume Antonicelli et
Anthony Calla
Mise en scène et adaptation :
Composition musicale: Philippe Gilbert, Max Fueris
Musiciens : Philippe Gilbert, Guillaume Antonicelli, Max fueris
Arts numériques: Olivier Glon
Lumière & Projection : Guillaume Ponroy
Son : Stéphane Watremez
Scenario : Anthony Calla
Dessins : Océane Sandon
Décors : Sandrine Orlando et Max Fueris
Administration / Production : Sandrine Orlando
CAMERA OBSURA
Thémathique
Orphée et Eurydice.
Cette création originale s’appuie sur le mythe antique d’Orphée et Eurydice.
À l’origine, Orphée l’aède de Thrace qui descendit aux enfers pour ramener à la vie son épouse Eurydice, fait partie du panthéon artistique de la mythologie grecque. Sa légende par le biais du salut et de la résurrection est aussi liée à la religion des mystères.
Fils de la muse Calliope, fin joueur de cithare, Orphée est capable par son chant de charmer animaux, mortels et dieux. C’est une figure inspirante qu’il n’est pas étonnant de retrouver dans de nombreux opéras (Monteverdi, Gluck, etc.).
Dans notre spectacle, cette histoire est remise au goût du jour. Le mythe est transposé aux faits sociétaux auxquels sont confrontés les jeunes du 21ème siècle.
Il traite notamment de la difficulté d’être soi-même pendant la période de l’adolescence. Que veut dire être soi ? C’est à la fois être unique et distinct. L’apparition de l’individu comme entité propre peut être source d’épanouissement et d’émancipation. Cependant, il arrive que la différence et le manque d’altérité soient aussi cause de difficultés
CAMERA OBSURA
Note d'intention scénographique
Le plateau est une illustration du royaume des morts
Le plateau est une illustration du royaume des morts, Hadès mais aussi d’un hôpital. Au centre de la scène, légèrement décalé d’un côté, une boite noire avec un H face avant ; c’est la porte du royaume, l’entrée de l’hôpital. Les 2 côtés représentent le Styx, une Océanide personnifiant l’un des fleuves mais aussi un point de passage des enfers/de la « réalité ». Légèrement en avant de la boite, deux espaces dédiés à la danse, au jeu musical, aux masques. 3 tiges en fer se dressent symbolisant le triple mur de Tartare (la prison ou l’enfer du royaume des morts). Elles accueilleront les masques. Un porte-miroir apparaît en fond de scène « le passage ». La salle fait partie de l’espace scénique.
POWERFUL & ELEGANT
Le spectacle
Sensibles aux arts graphiques sous toutes leurs formes
Sensibles aux arts graphiques sous toutes leurs formes et grands amateurs de bandes dessinées, nous aurons depuis longtemps livré le dessin au cœur du spectacle vivant. Mais pas seulement… Outre l’indéniable créativité visuelle présente dans les bandes dessinées, nous voulons aussi mettre en exergue la richesse et la qualité des scénarios présents dans l’univers du neuvième art. La rencontre avec la dessinatrice Océane Sandon et le scénariste Anthony Calla fut décisif pour poser les premiers jalons de ce projet. Cette volonté de collaboration allait déboucher sur une réflexion commune concernant la manière de mettre en forme ce spectacle : nous avons donc choisi d’opter pour une création originale laissée libre cours à nos imaginaires.
CAMERA OBSURA
Le dessin
En tandem avec la musique, l'image vient donner forme au récit
En tandem avec la musique, l’image vient donner forme au récit. Tout le travail graphique est conçu en amont. Cependant la manipulation des images s’opère en temps réel via des interfaces vidéo (millumin et madmapper).
Sur un écran placé au centre de la scène, des illustrations, des images composites et des animations sont projetées. Différents procédés servent le rythme et la dramaturgie de l’histoire : de nombreux « tableaux » présentent de grands ensembles tels des diaporamas lorsque d’autres dessins permettent l’immersion dans des séquences narratives proches de la bande dessinée, l’animation traditionnelle intervient elle aussi de manière sporadique.
CAMERA OBSURA
La musique
La musique de FLA
FLA est un quartet de jazz alternatif sous influences multiples (jazz/ethno/rock/électro) parcourant un univers musical innovant, empreint de liberté, cherchant à repousser sans cesse ses propres limites.
La musique de FLA est sensible, dynamique et colorée, entre sons acoustiques et sons électro. FLA c’est d’abord un son de groupe, et c’est à vivre en direct.
Dans Camera Obscura, suivant la progression du récit, la musique de FLA, par sa formation instrumentale innovante, accompagne le questionnement existentiel que pose l’univers de Camera Obscura. Elle se veut le reflet de la progression d’Eurydice dans un monde aux repères étranges. Elle souligne l’expression des sentiments de l’héroïne tout au long de ses rencontres et de ses expériences.
Sur scène, l’instrumentarium de la formation donne la part belle aux effets sonores les plus divers. Orner, souligner, surprendre afin de donner vie et colorer tous les tableaux qui illustrent cette histoire hors du commun, telle est l’intention première des musiciens.
Dans un spectacle qui puise ses racines dans l’univers de la bande dessinée, la musique et les sonorités propres au groupe tendant à conférer au récit un mouvement, une énergie qui donne à l’œuvre un aspect proche de la cinématographie.
Le son chaud et brut des dun-dun, le cliquetis métallique des nombreuses cloches, la puissance ample des cymbales, l’énergie rythmique des peaux, la profondeur de la guitare basse, le monde des sons électroniques et la musicalité du saxophone présentés chaque instant de cette épopée.
Par le biais de la mélodie ou du bruitage, FLA met en relief les détails du scénario. Ces univers sonores ainsi créés, renforcés et deviennent encore plus vivants chacun des tableaux qui constituent cette incroyable aventure aux portes du rêve et de la conscience.